Contexte

Depuis le début de l’ère industrielle, une augmentation de certains GES, tels que le CO2 ou le CH4, est observée à l’échelle globale, 37 et 150% respectivement (IPCC, 2008)). Depuis une quinzaine d’années, on observe une accélération de ce processus pour le CO2. Les émissions de CO2 sont aujourd’hui proches de 10 Gt C an-1, soit une augmentation de 37% par rapport à 1990 (6,4 Gt/an) (IPCC, 1997). Ces émissions sont cependant contrebalancées par des puits de carbone dans les océans et les écosystèmes terrestres qui permettent de réduire en moyenne de moitié l’augmentation des concentrations atmosphériques de CO2. De nombreuses incertitudes règnent sur la description détaillée des puits de carbone, en termes de processus et de régions clés.

Concentration de CO2

 On estime que la concentration mondiale en CO2 atmosphérique est passée de 280 ppm au milieu du XIXème siècle à environ 385 ppm actuellement (Godard, 2001). Cette variation est attribuée aux activités anthropiques qui amplifient l’effet de serre naturel. Ces émissions proviennent essentiellement de l’utilisation de combustibles d’origine fossile (industrie, chauffage, trafic…), de l’agriculture (riziculture, bétails, fertilisation…) mais aussi de la déforestation, des feux de biomasse ou encore d’autres sources industrielles.

Régulation par les écosystèmes

Les GES émis peuvent être régulés par les écosystèmes. Les végétaux ont un rôle de puits pour le carbone. Ils procèdent à la photosynthèse afin d’assimiler le CO2 et rejeter de l’oxygène. Inversement, les végétaux relâche du CO2 dans l’atmosphère et consomme de l’oxygène par le processus de respiration de nuit. Ces deux processus contrôlent naturellement les échanges de CO2 entre la surface et l’atmosphère. Les concentrations de CO2 vont donc variées naturellement selon ces deux processus au cours de la journée. Ce phénomène est appelé un cycle diurne. Ces concentrations vont également variées selon la saison. L’hiver, le soleil fournit moins d’énergie aux plantes. Celles ci vont moins photo-synthétiser et le taux de CO2 dans l’atmosphère est plus important. Tandis qu’en été, le rayonnement est plus important et est utilisée pour la photosynthèse. La concentration de CO2 dans l’atmosphère est donc moins importante qu’en hiver. Il s’agit de cycles saisonniers. Contrairement au CO2, les variations de CH4 ne sont pas causées par les processus de photosynthèse et de respiration. Les émissions de ce gaz ne possèdent pas de cycle diurne et saisonnier aussi important que ceux du CO2

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