Le manque d'eau:


Une personne sur six est victimes du manque d'eau potable et cette pénurie risque d'affecter le tiers de la population mondiale d'ici 2025.
Manquer d'eau cause des problèmes graves. La sècheresse peut détruire les cultures et tuer les êtres vivants.
En effet, le manque d'eau tue un enfant toutes les 15 secondes. 400 millions d'enfants réclament de l'eau pour leur survie.

Le rapport entre pénurie d’eau et pauvreté est évident, mais néanmoins plus complexe qu’on le pense généralement.



Bien que 87% de la population ait désormais accès à une eau propre à la consommation, soit 5,7 milliards d'être humains, l'Unicef rappelle que le manque d'eau potable, d'assainissement ou d'hygiène tue encore 4500 enfants de moins cinq ans chaque jour. Toujours selon l'organisation, le simple fait de pouvoir se laver les mains avec de l'eau et du savon pourrait réduire la diarrhée morbide - seconde maladie la plus meurtrière chez les enfants - de 47 %.



La disparition des espèces:


Les espèces se répartissent à la surface de la planète, d'une part selon les conditions du milieu, par exemple selon le type de climat, d'autre part en fonction de l'histoire évolutive de la Terre, dont les caractéristiques ont continuellement changé. Les continents se sont considérablement modifiés ; d'immenses masses se sont séparées, par exemple l'Amérique du Sud et l'Afrique, ou encore l'Australie : les flores et les faunes ainsi isolées ont évolué indépendamment.

Inversement, des continents se sont trouvés reliés, épisodiquement ou définitivement, comme l'Amérique du Sud et l'Amérique du Nord: des flores et des faunes se trouvaient alors mises en contact, avec de nouvelles possibilités d'expansion pour les espèces les plus dynamiques.

Aujourd'hui, les grandes régions continentales et océaniques sont ainsi caractérisées chacune par un ensemble d'espèces issues d'une histoire évolutive particulière et adaptées aux conditions actuelles de l'environnement.
On peut donc parler d'une diversité biogéographique pour rendre compte de ces variations des flores et des faunes d'une région à l'autre de la planète.

Sans doute la disparition d'espèces est-elle un phénomène lié à l'évolution, mais l'échelle de temps a radicalement changé. L'homme n'est pas en mesure de compenser, par la création de nouvelles formes -perspective qu'entrouvre le développement du génie génétique- toutes celles qu'il fait disparaître

D'ailleurs, il provoque même la régression, parfois la disparition, de variétés cultivées et domestiques que des générations avaient patiemment sélectionnées en fonction de besoins très variés selon les contextes culturels locaux.


Les espèces dont la disparition est avérée se comptent par centaines. Il s'agit surtout de vertébrés -poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères- et de plantes supérieures, groupes qui sont assez bien inventoriés. Mais le phénomène affecte certainement bien d'autres catégories, et la destruction massive de certains écosystèmes fait vraisemblablement disparaître quantité d'espèces discrètes que les scientifiques n'avaient même pas répertoriées. Il en est ainsi de nombreuses forêts tropicales, en particulier insulaires.



Les changements climatiques:


Un changement climatique correspond à une modification durable (de la décennie au million d'années) des paramètres statistiques (paramètres moyens, variabilité) du climat global de la Terre ou de ses divers climats régionaux. Ces changements peuvent être dus à des processus intrinsèques à la Terre, à des influences extérieures ou, plus récemment, aux activités humaines.
Le climat se définit comme une description des moyennes et des extrêmes météorologiques en un endroit limité. Le climat est naturellement variable comme en témoigne l'irrégularité des saisons d'une année sur l'autre.


Dans le contexte récent de la politique écologique, le terme « changement climatique » ne correspond qu'aux changements du climat actuel, apparus au long du XXe siècle et attendus pour le XXIe siècle.
Dans les travaux du GIEC, le terme « changement climatique » fait référence à tout changement dans le temps, qu'il soit dû à la variabilité naturelle ou aux activités humaines.

Au contraire, dans la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique, le terme désigne uniquement les changements dus aux activités humaines. La Convention-cadre utilise le terme « variabilité climatique » pour désigner les changements climatiques d'origine naturelle.



Merci aux personnes qui ont participé à ce sondage.