nditions générales d'exercice de l'emploi/métier :

L'emploi/métier s'exerce généralement auprès des collectivités locales, des associations, des entreprises du secteur public ou privé. L'environnement de travail peut comporter des nuisances telles que le bruit, la poussière, les odeurs ainsi que des conditions climatiques variables (température, humidité, intempéries...). Certaines activités de contrôle peuvent s'exercer sur des cheminées, dans des égouts, ou encore sur des plans d'eau.
L'utilisation de produits chimiques et toxiques demande le strict respect des consignes de sécurité et une parfaite connaissance du matériel de protection individuelle (dosimètre, masque à gaz, vêtement de protection, détecteur d'exposition...). L'emploi/métier s'exerce le plus souvent en horaires réguliers de jour. Cependant, l'activité peut comporter des déplacements et des astreintes.

Formation et expérience :

Cet emploi/métier est accessible le plus souvent à partir de formations de niveaux II ou I (Maîtrise, MST, DESS, DEA, diplômes d'ingénieur, 2ème ou 3ème cycle universitaire) dans des domaines scientifiques (biologie, géologie, chimie, physique, génie civil ou rural...), complétées d'une option liée à l'environnement. L'accès est également possible pour certains autodidactes ayant une formation de niveaux IV ou III (Bac scientifique ou technologique, BTS, DUT) associée à une expérience importante des fonctions de maintenance ou de production.

LES PIEDS SUR TERRE…
Le génie écologique réunit le métier d’ingénieur et celui d’écologue. Aussi l’ingénieur écologue doit être capable de concevoir des projets et de proposer des solutions prenant en considération les dimensions techniques, économiques, financières et sociales.
La conservation, la réhabilitation, l’adaptation ou la création de milieux et systèmes écologiques requièrent d’une part une connaissance approfondie du fonctionnement des écosystèmes et d’autre part un sens pratique, du pragmatisme.
En effet pour être crédible et efficace, les conseils et les propositions opérationnelles de cet ingénieur  doivent s’ancrer sur des réalités humaines et territoriales.

PRÉPARER LES INGÉNIEURS ÉCOLOGUES DE DEMAIN…
Le parcours de formation des écologues en herbe doit les confronter à des situations concrètes de développement des communautés et des sociétés humaines. Et connaître les processus décisionnels et les modes de gestion des « affaires humaines » est indispensable. Car il n’y a effectivement pas d’un côté la « nature » et de l’autre le « monde des Hommes » ; d’un côté l’écologie et de l’autre l’économie ; d’un côté l’environnement et de l’autre le développement.
Valoriser la biodiversité ne peut se concevoir ex-nihilo.
Si le pédagogue est préoccupé par le devenir de « ses » diplômés, il a en permanence à l’esprit le souci de leur employabilité. Et celle ci, comme en tout métier, ne se base pas exclusivement sur les connaissances et le savoir faire, mais dépend du potentiel humain des candidats : personnalité et capacité à se projeter dans un poste, proactivité .

GÉNIE HUMAIN ET INNOVATIONS ÉCOLOGIQUES
Face à certaines dégradations écologiques ou pour valoriser la biodiversité, la créativité et l’imagination humaines sont sources de « remèdes » et d’alternatives nouvelles. Ainsi d’ingénieuses solutions sont mises en pratique en agriculture, en foresterie ou pour les infrastructures et les aménagements. Les applications sont innombrables, et ce dossier ne fait qu’effleurer l’ampleur du chantier…

DÉVELOPPER UNE LOGIQUE DE SERVICES
Bien qu’intervenant sur les systèmes écologiques, le génie écologique est au service des populations, de l’Homme. Le développement et la pérennisation d’emplois dans ce champ d’activité dépend des services rendus et pour lesquels il y a une demande réelle, et par la même une solvabilité économique car ce ne sont ni les arbres ni les dauphins qui peuvent les payer.

L'ingénieur environnement ou ingénieur ecologue étudie et mesure l'impact des méthodes de production sur la nature, veille à l'application des réglementations en matière de protection de l'environnement et propose des solutions pour lutter contre les pollutions, en tenant compte des contraintes économiques et sociales. Il peut travailler pour une collectivité territoriale, un bureau d'études ou une entreprise.